Cote : 220 J |
Intitulé : Collection de lettres - Maurice Barrès |
Dates extrêmes : 1880-1937 |
Auteurs : établi par Mélanie GLESS, technicien supérieur ; sous la direction d’Isabelle CHAVE, conservatrice du patrimoine, directrice des Archives départementales des Vosges |
Année de publication : 2010 |
La famille paternelle de Maurice Barrès est originaire d'Auvergne (sud-ouest de Saint-Flour). À la fin du XVIe siècle, une des branches de la famille s'installa plus au nord, à Blesle, dont Jean-Francis Barrès, arrière-grand-père de Maurice, fut maire et conseiller général. L'un de ses fils, Jean-Baptiste Auguste, après s'être engagé dans les vélites de la Garde impériale, prit sa retraite en 1835, à Charmes, dans le département des Vosges, où il s'était marié. De ce mariage avec une Lorraine, il eut un fils, Auguste, père de Maurice, qui lui-même épousa Melle Luxer, dont le père avait été maire de Charmes en 1870.
La famille maternelle de Maurice Barrès était établie en Lorraine depuis le XVIIe siècle. Cette famille maternelle était « alliée avec Nicolas Remy, membre du tribunal des échevins de Nancy au XVIe siècle, qui avait eu à s'occuper de nombreux procès en sorcellerie. Sous le titre de Démonolâtrie, il avait publié les aveux qu'il avait reçus. Barrès possédait cette Démonolâtrie. Elle n'est peut-être pas étrangère à sa curiosité des manifestations singulières de l'au-delà. »
Maurice Barrès est âgé de 8 ans quand les Allemands envahissent les Vosges (Guerre 1870 franco-allemande) et il souffre de voir sa patrie déchirée, mutilée et partiellement asservie. Il fait ensuite des études au collège catholique de La Malgrange, à Nancy. Après le lycée de Nancy (aujourd’hui lycée Poincaré), il commença des études à la faculté de droit de Nancy ; son certificat d'inscription est d'ailleurs affiché dans la salle des professeurs de la faculté, et une plaque commémorative a été apposée au 38, rue de la Ravinelle, où il louait une chambre.
En 1883, il se rend à Paris, attiré par la vie mondaine, littéraire et politique. Les articles qu’il publie dans les revues d’avant-garde sont immédiatement remarqués. En 1884, il lance une revue périodique Les Taches d’encre, dont il écrivit presque seul les quatre numéros. Ces rares numéros sont entièrement écrits de sa main. À Paris, Maurice Barrès fréquente le salon de Leconte de Lisle, où il rencontre José-Maria de Heredia, à qui il succédera à l'Académie française, et, comme toute la jeunesse de son temps, est très influencé par la pensée d'Hippolyte Taine et par celle d'Ernest Renan, qu'il n'hésite pourtant pas à brocarder dans deux courts récits de 1888, Monsieur Taine en voyage et Huit jours chez Monsieur Renan. Il lit de préférence Taine, Renan, Leconte de Lisle, Stendhal et le philosophe Spinoza.
Il se qualifie volontiers de « gamin trop sensible et trop raisonneur » et il indique que sa raison « condamne ce que son cœur parfois ne peut s’empêcher d’aimer ». Son style contraste absolument avec l’écriture artiste que les Goncourt ont mise à la mode. Sous l’œil des barbares (1888), Un homme libre (1889) et Le jardin de Bérénice (1891) forment une trilogie dont le lien est l’égotisme. Ces romans sont consacrés à la définition du « moi », à sa liturgie, à son éducation et à sa mise en défense contre les « barbares ». Le « moi » étant la seule réalité sensible, l’égotisme conduit logiquement à l’individualisme anarchique. Il a pour précepte de conduite : « Ne faisons de peine à aucun être ». Il est inutile de légiférer. Pendant ce temps, Barrès soutient la politique du général Boulanger. Élu député de Nancy en 1889, il siège à la Chambre jusqu’en 1893. Au cours de cette année, il publie L’Ennemi des lois en même temps que Le Culte du moi, examen de trois idéologies. Il reste fidèle à l’égotisme tout en passant de la méditation à l’action, qui prolonge sa vie intérieure. Il montre des préoccupations de solidarité dans le recueil de récits, de descriptions et de pages de critiques qu’il réunit sous le titre Du sang, de la volupté et de la mort en 1895.
Maurice Barrès vécut l’affaire Dreyfus (1) (1894-1906) comme une menace de désintégration de la communauté nationale, l’incitant d’emblée à se placer dans le camp des antidreyfusards, dont il devint l’un des chefs de file. Dès lors, sa pensée s’orienta vers un nationalisme traditionaliste, plus lyrique et moins théorique que celui de Maurras, mais fondé sur le culte de la terre et des morts. Le sort de l’individu lui apparaît comme lié au sort de la race. Le culte agissant de l’âme ancestrale, de la tradition et de l’énergie nationale succède chez lui au culte subtil et raffiné du « moi ». Il indiquera plus tard que « c’est par la méditation intérieure et par l’analyse que j’ai vu la terre et les morts, c'est-à-dire la nature faisant le fondement de la personnalité, formant et alimentant notre individu ».
Pour défendre ses idées, il fonda, en 1894, son propre journal, La Cocarde, et écrivit surtout entre 1897 et 1902 la trilogie du Roman de l’énergie nationale dans lequel le « culte du moi » se trouvait enfin transcendé dans la fidélité au sol natal. À la suite de « l’Affaire », il ne devait plus quitter l’arène politique, assumant la présidence de la Ligue de la Patrie française puis celle de la Ligue des patriotes, à la tête de laquelle il succéda à Paul Déroulède en 1914, affichant enfin pendant toute la durée de la guerre un patriotisme cocardier qui lui valut d’être élu par Le Canard enchaîné, chef « de la tribu des bourreurs de crâne ».
Ses romans Les Déracinés (1897), L’Appel du soldat (1900) et Leurs figures (1902) constituent un ensemble cohérent dans lequel il nous montre que les individus composant une nation ne doivent pas être des « citoyens du monde », mais se considérer comme possédant en commun « des souvenirs, des mœurs, un idéal héréditaires ». S’ils savent « se pénétrer des habitudes accumulées au cours des siècles, ils seront forts et la nation sera résistante ».
Au service de l’Allemagne, qui paraît en 1905, est un épisode de la lutte séculaire qui se poursuit en Alsace, entre le pangermanisme et la culture latine. Ce roman inaugure la série des « Bastions de l’Est », qui a pour suite Colette Baudoche, histoire d’une jeune fille de Metz, paru en 1909. Cette période est faste pour l’auteur qui a été élu député de Paris en 1906 et académicien le 26 janvier de la même année. Sous la Coupole, il succède à José Maria de Hérédia dont il fait l’éloge. En 1907, il racheta le château de Mirabeau (Vaucluse) à l'écrivaine Sibylle Gabrielle Marie-Antoinette Riquetti de Mirabeau, comtesse de Martel de Janville, connue sous le pseudonyme de Gyp.
Au plan privé, Maurice Barrès fait la rencontre d’Anna de Noailles, reconnue comme poétesse de génie, en 1896. Dès le premier regard, il fera partie des subjugués. Il s’attend à découvrir la poésie personnifiée, mais Anna lui parle politique, l’interroge et clame ses opinions. La dreyfusarde et le nationaliste convaincu auraient pu n’avoir rien à se dire. Mais déjà, l’attirance est plus forte que les divergences. Cet intérêt va grandissant, Anna et Barrès se rendent mutuellement visite. Lassé et surtout énervé, Mathieu de Noailles menace Barrès par écrit en lui demandant de cesser toute visite et correspondance avec son épouse. Anna continue à fréquenter les amis communs et se lie davantage avec le neveu de Barrès, Charles Demange. Ce dernier a une admiration passionnée pour son oncle. Il cultive la ressemblance, malgré ses cheveux blonds, et bien sûr, tombe amoureux d’Anna. Seulement, la comtesse l’attire et le repousse et l’histoire vire à la tragédie puisque Charles se suicide dans sa chambre d’hôtel en 1909 (2). Barrès va, dès lors, considérer la jeune femme comme unique responsable.
Barrès voyagea également beaucoup, notamment en Espagne (Gréco ou le secret de Tolède), en Grèce d'avril à mai 1900, un périple qu'il retrace dans son récit de voyage Voyage à Sparte (paru en 1906). Il remonta le Nil de décembre 1907 à janvier 1908. De ce voyage, on ne connaît que quelques notes dans ses Cahiers. Barrès retourne en Orient en mai-juin 1914 : Alexandrie, Beyrouth, Damas, Alep, Antioche, etc. Son récit de voyage Une enquête aux pays du Levant parut, un peu avant sa mort, en novembre 1923.
Aux marais d’Aigues-Mortes, de Ravenne et de Venise, aux paysages de Tolède qu’il décrit en 1912 dans Le Gréco ou le secret de Tolède, il préfère bientôt le « modeste cimetière lorrain » où devant lui « s’étale sa conscience profonde ».
Il incarne désormais dans le mouvement idéaliste cette forme de tradition qu’il définit ainsi : « notre terre nous donne une discipline et nous sommes le prolongement de nos morts ». La Colline inspirée qui paraît en 1913 est sans doute son chef-d’œuvre. L’histoire a pour cadre la colline de Sion-Vaudémont, acropole lorraine, pauvre et modeste éminence, mais « coteau d’éternité », où « nos sentiments rejoignent ceux de nos prédécesseurs, s’en accroissent et croient y trouver une sorte de perpétuité ». Barrès témoigne de son attachement à la Lorraine et aux Vosges.
Parallèlement, à la suite de la publication sur la loi de Séparation, il entreprend une campagne très active pour assurer la sauvegarde des églises. Le discours qu’il prononce à Chambre des députés le 16 janvier 1911, 25 novembre 1912 et le 15 mars 1913 ont pour corollaire la publication en 1914 de La grande pitié des églises de France. Dans cet ouvrage, il demande notamment « une alliance du sentiment religieux avec l’esprit de la terre ».
Lorsque la guerre éclate, Maurice Barrès se fait journaliste patriote. La grandeur des événements et une immense gloire à chanter lui fournissent une illustre matière. Il publie ensuite Les diverses familles spirituelles de la France (1917), L’appel du Rhin (1919), Le génie du Rhin (1921).
On sait qu'il aima la poétesse Anna de Noailles, et que cet amour lui inspira peut-être Un Jardin sur l'Oronte (mai 1922), roman qui marque son retour au romanesque le plus ardent et choque nombre de ses lecteurs catholiques. Pierre de Boisdeffre (3) remarque que « l'on ne comprendrait rien à l'œuvre de Barrès si l'on n'y soupçonnait pas le filigrane, les intermittences du cœur ». « La querelle de l'Oronte » démarra à partir d'un article de José Vincent, paru dans La Croix du 9 juillet 1922. Rejoint par Vallery-Radot, Bernoville et Henri Massis, José Vincent s'inquiète de l'influence de ce roman sur le public et met en accusation Barrès du point de vue de la morale religieuse.
Quelques mois avant sa mort, également, Maurice Barrès publia Souvenirs d'un officier de la grande armée, dans la préface duquel il a ce singulier pressentiment : « J'ai achevé ma matinée en allant au cimetière de Charmes causer avec mes parents. Les inscriptions de leurs tombes me rappellent que mon grand-père est mort à 62 ans et tous les miens, en moyenne, à cet âge ; elles m'avertissent qu'il est temps que je règle mes affaires ». Maurice Barrès est mort le 4 décembre 1923, à l'âge de 61 ans, dans sa maison de Neuilly-sur-Seine, foudroyé par une crise cardiaque. Il est enterré au cimetière de Charmes (Vosges).
La publication posthume de ses Cahiers révèle avec quelle finesse il a su analyser ses contradictions et quel regard critique il a porté sur son personnage officiel. Sur La colline, inspirée à Sion-Vaudémont une lanterne des morts est élevée à sa mémoire. Le 2 novembre 1952, une stèle à son effigie est inaugurée sur la place de l’hôtel de ville à Charmes. Chaque année depuis cette époque, le président de Terre lorraine et des personnalités de la région célèbrent la grandeur du chantre de la Lorraine au cours d’une cérémonie qui se déroule à la Toussaint.
La maison natale de Maurice Barrès a été détruite à la fin de la dernière guerre, lors de l’incendie de Charmes. Son hôtel de Neuilly a été démoli le 10 juin 1968. Il ne reste actuellement dans notre région que la seconde des résidences de l’écrivain, située à l’entrée de la ville de Charmes, à droite de la route nationale lorsque l’on vient d’Épinal. Depuis 1980, elle appartient à un propriétaire privé.
(1) L’affaire Dreyfus a pour origine une erreur judiciaire sur fond d’espionnage et d'antisémitisme, dont la victime est le capitaine Alfred Dreyfus (1859-1935), français et alsacien d'origine, et juif. Cette affaire a bouleversé la société française pendant douze ans, de 1894 à 1906. La révélation de ce scandale, dans « J'Accuse…! », un article d’Émile Zola, paru en 1898 dans L'Aurore, journal dont un des éditorialistes de l'époque était Georges Clemenceau, provoque une succession de crises politiques et sociales uniques en France. À son paroxysme, en 1899, elle révèle les clivages de la France de la Troisième République. Elle divise profondément et durablement les Français en deux camps opposés, dreyfusards (partisans de l'innocence de Dreyfus, qui a rapidement été avérée) et antidreyfusards (adversaires de Dreyfus). Cette affaire est le symbole moderne et universel de l'iniquité au nom de la raison d'État. Enfin, elle suscite de très violentes polémiques nationalistes et antisémites, diffusées par une presse influente.
(2) Arch. Dép. Vosges, 220 J 2/2 : faire-part de décès de Charles Demange et correspondance de Marie Demange, sa mère à Maurice Barrès.
(3) Pierre de Boisdeffre est un diplomate, homme de lettres et critique français (Paris, 11 juillet 1926 – Paris, 23 mai 2002).
Fonds ouvert par nature, le fonds 220 J est constitué de tous les documents d’archives relatifs à Maurice Barrès, qui ont pu, par le passé, ou pourront intégrer à l’avenir les collections des Archives départementales des Vosges, par voie de don, de dépôt ou d’achat.
Créée à partir de plusieurs lettres isolées, précédemment conservées de façon éparse dans la sous-série 1 J-Papiers privés isolés entrés par voie extraordinaire, au gré de leur entrée aux Archives départementales, d’une part, et à partir d’ensemble de lettres acquises auprès de libraires, d’autre part, cette collection factice, conservée sous la cote 220 J, propose un fonds de documents originaux témoignant principalement de la carrière littéraire de Maurice Barrès et sa vie privée. Elle est destinée à s’accroître à l’avenir, en particulier sur le volet politique, encore très peu représenté.
Correspondance.
Les reproductions sont soumises aux dispositions au Code de la propriété intellectuelle et au règlement de la salle de lecture des Archives départementales des Vosges en vigueur.
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Autour de Jeanne d'Arc, Paris, E. Champion, 1916, 86 p. [Arch. dép. Vosges, In-4° 360]
Le Bi-centenaire de Jean-Jacques Rousseau : [observation présentée à la Chambre des députés le 11 juin 1912], Paris, éd. de « L'Indépendance », 1912, 23 p. [Arch. dép. Vosges, Br 6587]
« Caricature de Maurice Barrès », Revue lorraine populaire, Malzéville, août 1984, n°59 [Arch. dép. Vosges, JPL 770/3]
« Chez nos morts », Le Pays lorrain, 1906, p. 481-484 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/1]
« Le Cœur des femmes de France », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1928, p. 378 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/5]
Colette Baudoche : histoire d'une jeune fille de Metz, nouv. éd. augm., Paris, Plon, 1947, IX-288 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 124]
La Colline inspirée, Paris, impr. Émile-Paul frères, 1916, 428 p. [Arch. dép. Vosges, In 16° 125]
« Au Couarail », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1911, p. 441-443 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/2]
Le Culte du moi : Le jardin de Bérénice, Paris, Plon, 1946, 212 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 127]
« Les Diverses familles spirituelles de la France », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1930, p. 316-317 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/6]
Dix aspects de la Lorraine, suite de 10 gravures sur bois originales de P.-E. Colin [Texte imprimé] / accompagnées d'un texte de Maurice Barrès, Paris, E. Pelletan, 1914, 2 vol. (15 p., 10 pl.) [Arch. dép. Vosges, In-F° 264]
Du sang, de la volupté et de la mort, Paris, A. Fayard, [1895], 125 p. [Arch. dép. Vosges, In-8° 523]
Du sang de la volupté et de la mort, Paris, Plon, 1948, 310 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 128]
En regardant au fond des crevasses, Paris, Éd. Émile-Paul, 1917, 110 p. [Arch. dép. Vosges, In 16° 130]
La Grande Pitié des églises de France, Paris, Plon, 1925, 299 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 129]
Les Grands problèmes du Rhin, Paris, Plon, 1930, 471 p. [Arch. dép. Vosges, In-8° 524]
« Inauguration d'un monument », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1928, p. 519-521 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/5]
Un Jardin sur l'Oronte, Paris, Plon, 1922, 238 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 126]
« Lettres à Camille Jullian », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1934, p. 329-334, p. 576-577 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/7]
La Lorraine dévastée, Nîmes, C. Lacour, 1997, 176 p. [Arch. dép. Vosges, In-8° 1987]
« Les Maîtres », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1928, p. 38-39 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/5]
« Maurice Barrès, 1862-1923, né à Charmes », Dictionnaire de biographie française, V, Paris, Letouzey et Ané, 1951, p. 589-593 [Arch. dép. Vosges, In-4° 2081]
Maurice Barrès : actes du colloque organisé par la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université de Nancy, 22-25 octobre 1962, Nancy, Faculté des lettres, 1963, 333 p. [Arch. dép. Vosges, In-8° 2125]
Maurice Barrès, Au Service de l’Allemagne, Plon, 1923, p.125
Mes cahiers. 1, Janvier 1896 - février 1898, Paris, Plon, 1929, XIII-310 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1069]
Mes cahiers. 2, Février 1898 - mai 1902, Paris, Plon, 1930, V-357 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1070]
Mes cahiers. 3, Mai 1902 - novembre 1904, Paris, Plon, 1931, VI-407 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1071]
Mes cahiers. 4, Novembre 1904 - septembre 1906, Paris, Plon, 1931, IV-362 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1072]
Mes cahiers. 5, Mai 1906 - juillet 1907, Paris, Plon, 1932, IV-365 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1073]
Mes cahiers. 6, Juillet 1907 - juin 1908, Paris, Plon, 1933, V-382 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1074]
Mes cahiers. 7, Juin 1908 - novembre 1909, Paris, Plon, 1933, VII-376 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1075]
Mes cahiers. 8, Novembre 1909 - février 1911, Paris, Plon, 1934, VII-336 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1076]
Mes cahiers. 9, Février 1911 - décembre 1912, Paris, Plon, 1935, VIII-478 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1077]
Mes cahiers. 10, Janvier 1913 - juin 1914, Paris, Plon, 1936, VIII-458 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1078]
Mes cahiers. 11, Juin 1914 - décembre 1918, Paris, Plon, 1938, XXII-442 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1079]
Mes cahiers. 12, Janvier 1919 - juin 1920, Paris, Plon, 1949, VI-386 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1080]
Mes cahiers. 13, Juin 1920 - janvier 1922, Paris, Plon, 1950, X-344 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1081]
« Le Mystère en pleine lumière », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1927, p. 37-38 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/]
Pages lorraines : la vallée de la Moselle : lettre de Saint-Phlin sur une nourriture lorraine : le 2 novembre en Lorraine, Charmes, 1903, 207 p. [Arch. dép. Vosges, In-8° 2609]
Pour la haute intelligence française, 9e éd., Paris, Plon, 1925, XXVI-282 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 1608]
Le Roman de l'énergie nationale : Leurs figures, Paris, F. Juven, 1902, 301 p. [Arch. dép. Vosges, In-16° 451]
« Rues, places et impasses d'hier et d'aujourd'hui : les grands hommes : érudits et hommes de lettres », La Liberté de l'Est, Épinal, La Liberté de l'Est, 8 avril 1960, 1 p. [Arch. dép. Vosges, Br 3648/45]
« Saint-Dié marraine du Nouveau monde : Saint-Dié autrefois et aujourd'hui », Les Annales, n°1464, [s.l.], [s.n.], 1911, 2 p. [Arch. dép. Vosges, Br 4535]
« Son discours à l'Académie Française », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1909, p. 187 à 189 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/2]
« Souvenirs d'un officier de la Grande Armée », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1923, p. 330-332 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/4]
[La] Vallée de la Moselle, [Paris], les Bibliophiles de l'Est, 1957, 149 p. [Arch. dép. Vosges, In-4° 2220]
« Nouvelles littéraires sur ses années d'études à Nancy et ses débuts dans les Lettres », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1927, p. 256 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/5]
« Violons de Lorraine : recueil de chants lorrains », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1912, p. 780-781 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/2]
« Le Voyage de Sparte », Le Pays lorrain, Nancy, [s.n.], 1906 p. 112 à 116 [Arch. dép. Vosges, JPL 716/1]