Il s'agit là de la première vraie image d'Épinal traditionnelle de Jean-Paul Marchal. À l'occasion des festivités du Millénaire d'Épinal, l'épouse de Jean-Paul Marchal, Claude, a eu l'idée de monter un concert-spectacle avec sa chorale. Jean-Paul Marchal a écrit les textes du spectacle, qui ont été repris dans un livre, "Ouverture pour le millénaire", titre repris pour le spectacle. Afin de financer la chorale, Jean-Paul Marchal et son épouse ont vendu, place de l'Atre, cette image et sa carte postale imprimées à l'école des beaux-arts. Jusque-là, Jean-Paul Marchal avait réalisé des affiches et lithographies, qui n'avaient pas été diffusées à Épinal. Claude Marchal a souhaité que la presse en parle. Jean-Paul Marchal a donc présenté son image à Pierre Jeandidier (journaliste, critique d'art à la Liberté de L'Est), qui a de suite souhaité en faire un article. Fernand Rech a réalisé une photographie de Jean-Paul Marchal avec son image, parue dans le journal du lendemain. L'image a eu un énorme succès, à tel point que les Spinaliens qui n'avaient pu l'acquérir l'ont amèrement reproché aux époux Marchal. Une deuxième édition, avec souscription, a été nécessaire. Toutefois, cette image n'a pas eu d'impact dans les milieux culturels et les instances officiels dans les Vosges. Depuis cet épisode, Jean-Paul Marchal appelle Pierre-Jean Didier "parrain", car il l'a révélé en tant qu'imagier.
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