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(Liasse). — 38 pièces papier. — Charte de W., abbé de Claivaux, faisant connaître qu’en sa présence, Gui, chevalier de Bar-sur-Aube, a reconnu avoir acquis du duc de Lorraine Mathieu, tout le fief de Lucy, qu’il tenait déjà de lui, et que son père, Pierre Guius (?) tînt également du même duc (1239, février). — Lettres de Jean, châtelain de Noyon et Thourotte notifiant la même acquisition (1239, février). Copies non collationnées. — Lettres patentes de Nicolas de Lorraine, comte de Vaudémont, baron de Mercœur, tuteur et administrateur des corps, biens et pays de son neveu Charles, duc de Lorraine, accordant à Christophe de Serocourt, écuyer, seigneur de Mandres, sa vie durant, sur sa requête, les droits de haute justice et rente d’avoine que le duc a droit de prendre sur les hommes de Lucy, à cause de la sauvegarde à Belmont. Jean de Serocourt, père de Christophe, avait lui aussi, joui de ces droits, sa vie durant, qui lui avaient «été accordés par le duc Antoine de (Vézelise, 1553, 25 août). — Abornement et « eschaque » entre Christophe de Serocourt, «écuyer, seigneur de Belmont, Mandres en partie, etc, pour la moitié, et Léonard de Serocourt, écuyer, seigneur des mêmes lieux pour un quart, et Antoine de Serocourt, pour l’autre quart, d’une maison et de ses dépendances sises à Belmont, en la haute rue, et règlement des tailles, revenus et droits seigneuriaux dus annuellement par les tenanciers de cette maison (1562, 4 mai). — Accord entre Christophe de Serocourt et Nicolas Petitgin, seigneur de Pont dudit Belmont, en présence de Léonard de Serocourt, écuyer, seigneur de Mandres, et de Pierre de Montagon, écuyer, seigneur de Valleroy-aux-Saules. La seigneurie dépendant du château de Belmont a été réglée par les accords avec les sieurs de Saint-Menge, de Choiseul et de Thuillières. Pour celle de Lucy, toutes les épaves, confiscations et hautes amendes seront partagées par moitié entre Christophe de Serocourt et le seigneur de Pont. Tout empêchement ou procès de la part de Voiry de Lucy ou de ses successeurs ne pourra préjudicier aux droits du sieur de Pont pour la moitié en vertu de son acquêt de la seigneurie de Lucy de Léonard de Serocourt. « S’il se dresse quelque jeu de quilles sur ladite seigneurie de Lucy », le profit en sera partagé par moitié, mais les deux seigneurs auront le droit d’établir un jeu de quilles sur leurs héritages « pour donner plaisir » à leurs amis. Chacun aura son colombier ; le pressoir sera commun (1566, 1er juillet). Original signé et deux copies. — Partage de bois à Belmont entre Christophe de Serocourt et Oudot de Thuilley, écuyer, maître d’hôtel du duc de Mercœur, mari d’Eve de Thuillières (1581, 4 avril). — Echange entre Jean de Haraucourt, seigneur de Chambley, Germiny, Dombasle, etc, chambellan de S. A., bailli et capitaine d’Hattonchâtel, et Jean de Savigny, gentilhomme de la chambre du duc de Bar. Le premier reçoit les droits de Jean de Savigny en la seigneurie de Gondreville et lui donne ceux qu’il possède en la seigneurie de Lucy, à Belmont, Saint-Remimont, Mandres, Contrexéville, Norroy, Houécourt et La Neuveville (1606-1610). — Rapport du procureur général au bailliage de Vosges sur la seigneurie de Lucy à Belmont, à la requête de Jean de Savigny, sieur de Ferrières (Mirecourt, 1607, 21 juin). — Octroi à Jacques-Philippe, comte de Savigny , par François de Grimaldi et Henriette de Lorraine, prince et princesse de Lixheim et de Phalsbourg, comtes de Boulay, barons d’Apremont, etc, des droits de haute justice, rentes, revenus et prérogatives de la seigneurie de Lucy, au village de Belmont (1655, 7 janvier). — Prise de possession de la haute justice à Belmont par le comte de Savigny (1655, 12 avril). — Confirmation par le duc Nicolas-François, régent des états de Lorraine et Barrois (Paris, 1657, 6 mai). — Lettres patentes de Louis XIV approuvant la même donation (Paris, 1659, avril). — Reprises du duc Charles et foi et hommage par le comte de Savigny pour la seigneurie de Ferrières, la moitié de celle de Lucy (faisant le quart moins un dixième de la seigneurie de Belmont) et son fief de Houdreville (1664, 27 mars). — Création du maire de la seigneurie de Lucy à Belmont par François d’Ourches de Vidampierre, seigneur de Parey et Belmont en partie, se portant fort du comte de Savigny, son comparsonnier (1665, 15 mars). — Requête du comte de Savigny à M. de Charuel, intendant de Lorraine, au sujet de l’exemption du fermier de Belmont (1671, 17 décembre). — Exposé des coutumes du village de Belmont et des droits des habitants (1672, 8 janvier). — Prise de possession de la seigneurie de Lucy à Belmont par Jeanne-Catherine-Magdelaine de Savigny à qui l’ont cédée Jacques-Philippe de Savigny et Magdelaine de Ludres, ses père et mère (1675, 3 juillet). —Maison de Belmont : Accord entre M. de Mont Saint Ligier et Claude Huard, au sujet de jours donnant sur la cour dudit M. de Mont Saint-Ligier (1623, 23 septembre). — Visite de la maison (1650, 1er août). — Vente à Jean-Philippe de Savigny, par Jacques de Mont Saint-Ligier, seigneur de Rosiéres et sa femme Louise de Serocourt, d’un pavillon avec ses dépendances sis à Belmont, en la rue Haute, moyennant 1 200 francs de Lorraine (1652, 8 janvier). — Marché pour la couverture de la grange (1653). — Cession au comte de Savigny par Nicolas Huard, du quart d’une maison attenant au pavillon de Belmont (1653). — Acensement de la maison de Belmont et de ses dépendances à Pierre Joseph, ancien brigadier des troupes de S. A. (1669). —Acquêts divers à Belmont par le comte de Savigny (1661-1666). —Amodiation à Gérard Humblot, de Imbrecourt, par Jean de Gournay, de sa part de droits seigneuriaux aux lieux bans et fianges des villages de Belmont, Mandres, Contrexéville, Vittel, Norroy, La Neuveville, Houécourt et bans voisins (1611, 7 novembre).